Règles : 10 choses à éviter pour se sentir mieux
Qui n’a jamais vécu ces fameux jours où l’on aimerait pouvoir se mettre sur « pause » ? Pour beaucoup, les menstruations s’accompagnent de petits tracas : fatigue, douleurs, humeur en montagnes russes… J’ai longtemps cru qu’il n’y avait pas grand-chose à faire à part attendre patiemment que la tempête passe. Et puis, à force de discussions avec des proches (merci Sophie !) et d’expériences partagées, j’ai réalisé que beaucoup de gestes du quotidien pouvaient au contraire aggraver ces inconforts. Parfois, ce sont de toutes petites habitudes qui changent tout ! Si vous cherchez à retrouver un brin de bien-être pendant vos règles, arrêtez-vous quelques minutes. On va parler, sans tabous ni jugements, des réflexes à éviter – et surtout de ce qu’on peut faire à la place pour retrouver du confort et, pourquoi pas, un peu de sérénité.
Pourquoi certaines habitudes rendent les menstruations plus difficiles ?
Chaque mois, c’est la même histoire : les règles débarquent avec leur lot de sensations étranges. Ballonnements, tensions dans le bas-ventre, fatigue… On s’y habitue, mais doit-on vraiment tout supporter sans réagir ? La vérité, c’est que certains choix quotidiens peuvent empirer (ou au contraire soulager) ces désagréments. Je me souviens d’une discussion animée autour d’un thé entre collègues, où l’une d’entre nous s’étonnait d’être « plus sensible » à la douleur juste après avoir mangé un plat bien salé. Le genre de détail qui prend tout son sens lorsqu’on comprend le lien entre alimentation, hygiène de vie et cycle menstruel.
Les mécanismes en jeu : petits changements, grands effets
Quand on parle de santé menstruelle, on pense souvent à la douleur en première ligne. Mais ce qui se joue dans notre corps est bien plus vaste. Saviez-vous, par exemple, que vos hormones impactent non seulement l’humeur, mais aussi la digestion, la rétention d’eau et même la façon dont votre peau réagit ? C’est ce ballet hormonal si particulier qui explique pourquoi un geste anodin peut, tout à coup, s’avérer désagréable voire pénible pendant cette période.
1. Limiter les excès de sel et d’aliments transformés
Ballonnements, rétention d’eau et alimentation : un trio à surveiller
Ce matin-là, je m’étais laissé tenter par un sandwich industriel, trop salé, faute de temps à la pause de midi. Résultat : sensation de gonflement toute l’après-midi. Ce n’est pas un hasard si le sel favorise la rétention d’eau – un phénomène déjà amplifié par les hormones pendant les règles. Résultat ? On se sent lourde, parfois même gênée dans ses vêtements.
- Optez pour des plats faits maison, où vous dosez vous-même l’assaisonnement.
- Privilégiez fruits frais, légumes vapeur ou céréales complètes.
- Évitez les chips, charcuteries et plats préparés riches en additifs.
Sans devenir obsédé·e par votre assiette, prenez-le comme une attention à vous offrir. Et – petit conseil glané auprès de Sophie – une soupe de légumes maison ou une salade croquante peut faire de vrais miracles côté sensations.
2. L’épilation : pourquoi attendre quelques jours de plus ?
Sensibilité et soins corporels : le timing compte
Je l’admets, prendre rendez-vous chez l’esthéticienne au mauvais moment, ça m’est arrivé. Sauf que les jours de règles, notre seuil de tolérance à la douleur baisse. Résultat : l’épilation paraît deux fois plus désagréable, la récupération est plus lente, et la peau marque davantage.
Astuce toute simple : reportez ces rendez-vous à la semaine suivante, si possible. Ou alors, privilégiez des méthodes douces et hydratantes en attendant. Votre peau vous dira merci !
3. Oublier de changer sa protection hygiénique régulièrement
Hygiène intime et confort… Ne faites pas l’impasse !
Petit retour en arrière : lors de mes premiers jobs d’été à l’hôpital, j’ai très vite compris l’importance de l’hygiène. Laisser une serviette, un tampon ou une cup trop longtemps augmente non seulement les risques d’irritations, mais aussi celui d’infections sérieuses. Encore aujourd’hui, cette vigilance est essentielle – surtout les jours où la fatigue rend tout plus flou.
- Pensez à changer toutes les 4 heures, et plus souvent si besoin.
- Optez pour des produits adaptés à votre flux et hypoallergéniques.
- Pour les cups ou protections lavables : un nettoyage minutieux à chaque usage !
Un geste simple, qui vous évite bien des désagréments.
4. Faire trop d’exercices physiques intenses : attention à l’écoute du corps
Sport et période menstruelle : bouger oui, mais avec douceur
J’ai connu des périodes où, à vouloir « compenser » une baisse d’énergie en me forçant à courir, j’en ressortais vidée. La règle d’or : le corps parle, il faut l’écouter. Pendant les règles, les efforts extrêmes risquent d’amplifier les douleurs ou l’épuisement.
- Marche, yoga doux, étirements : ces options sont idéales.
- Laissez les séances cardio ou muscu intense pour plus tard si vous vous sentez fatiguée.
- Ne culpabilisez pas de ralentir le rythme : c’est bénéfique et naturel.
Un simple moment d’étirement le matin ou quelques postures de yoga peuvent transformer la façon dont on aborde la journée.
5. Alcool et nicotine : deux faux-amis du quotidien à limiter pendant les règles
Déshydratation, douleurs et toxines : pourquoi s’en passer ?
Une anecdote qui m’a marqué : lors d’une réunion associative, une amie m’a confié qu’après une soirée bien arrosée, ses douleurs menstruelles étaient décuplées. C’est souvent le cas, car alcool et tabac augmentent la déshydratation et les spasmes musculaires, ce qui accentue l’inconfort pendant vos règles.
- Privilégiez les boissons douces : tisanes, eaux aromatisées.
- Si une soirée est prévue, espacez les verres d’alcool avec de l’eau, et pensez à bien vous hydrater.
- Essayez de repousser la cigarette, surtout pendant cette période – votre organisme vous en saura gré.
Vous verrez, les lendemains seront plus légers et votre corps moins soumis à rude épreuve.
| Comportement | Effet sur le bien-être menstruel | Alternative à adopter |
|---|---|---|
| Trop saler les plats | Augmentation des ballonnements | Herbes fraîches, épices douces |
| Sauter des repas | Fatigue, baisse d’énergie | Petits repas légers mais réguliers |
| Porter des vêtements serrés | Sensation d’inconfort, douleurs abdominales | Vêtements amples et doux |
| Garder une protection trop longtemps | Risque d’irritation, d’infection | Changement régulier (toutes les 4h) |
| Alcool & nicotine | Déshydratation, douleurs accentuées | Tisanes, marche, respiration |
6. Sauter des repas ou négliger son alimentation
Énergie et stabilité du corps féminin durant le cycle
Dans mon entourage, j’ai souvent entendu « Je n’ai pas faim pendant les règles ». Pourtant, faire l’impasse sur l’alimentation, même temporairement, prive le corps de l’énergie nécessaire à traverser cette période. Le risque ? Fatigue, vertiges, baisse de moral. Ce que j’ai retenu ces dernières années : prendre le temps de manger, même léger – une soupe, quelques fruits, du pain complet – apporte un vrai coup de pouce à l’humeur et à la résistance aux douleurs.
7. Privilégier le confort : vêtements et sensations corporelles
Libérer le ventre, alléger les sensations de gêne
Ce matin-là, en enfilant mon jean préféré, j’ai vite regretté mon choix : trop serré au niveau du ventre, il accentuait chaque crampe. Un vêtement souple, un pull ample, et tout semble plus doux. Si si, ça joue ! La liberté de mouvement et le tissu agréable sur la peau n’ont rien d’anodin – ils aident à se sentir mieux tout au long de la journée.
- Évitez ce qui comprime : ce n’est pas un caprice, c’est un besoin ponctuel.
- Les matières naturelles sont préférées : coton, bambou, lin.
Il n’est pas question de négliger son style, mais d’accepter que, parfois, le confort prime sur le look.
8. Oublier de bien s’hydrater
L’eau : votre meilleure alliée contre inflammation et toxines
Parfois, on ne se rend pas compte qu’on boit trop peu, surtout quand les journées s’enchaînent. Pourtant, pendant les règles, une bonne hydratation aide le corps à éliminer les toxines, diminue la rétention d’eau et, croyez-le ou non, réduit les crampes. J’ai pris l’habitude de garder une gourde près de moi, et d’y glisser un quartier de citron pour varier les plaisirs. Essayez, vous verrez la différence.
- Viser 1,5 à 2 litres d’eau, plus si besoin selon l’activité.
- Les tisanes à la sauge ou au gingembre apportent un vrai plus côté soulagement naturel.
9. Bannir les aliments trop riches en graisses saturées
Inflammation et alimentation : un équilibre à trouver
Quelques années en arrière, j’avais tendance à me tourner vers les biscuits ou pizzas pour trouver du réconfort pendant les règles. Mais ces aliments riches en graisses saturées aggravent l’inflammation et peuvent rendre les douleurs plus aiguës. Je ne dis pas qu’il faut tout bannir, mais allez-y franchement sur les légumes verts, les noix, le poisson gras ou même le chocolat noir (oui, avec modération, il fait du bien à l’humeur !).
- Remplacer les chips par des amandes, le fromage par du fromage blanc ou des yaourts nature.
- Pensez aux oméga-3 : c’est prouvé, ils atténuent l’inflammation !
10. Se forcer à faire comme d’habitude et ignorer les signaux du corps
Ralentir sans culpabiliser : s’écouter, c’est se respecter
La pression de la performance… difficile d’y échapper, je sais. Mais je me souviens de ce jour où, à force de tout vouloir mener de front malgré les douleurs, j’ai fini par tomber malade pour de bon. Notre corps envoie des signaux, souvent discrets : fatigue inhabituelle, douleurs persistantes, humeur changeante. Ce n’est pas de la faiblesse, mais un appel à ralentir.
Accordez-vous une vraie pause – quelques minutes allongée, une sieste, ou même juste fermer les yeux en respirant profondément. Parfois, c’est la meilleure décision que l’on puisse prendre pour se remettre sur pied rapidement.
Récapitulatif : adopter des solutions simples pour des règles plus sereines
Vous l’aurez compris, mieux vivre ses menstruations commence souvent par la prise de conscience de ces petits pièges du quotidien. En changeant quelques habitudes – alimentation, routines, écoute du corps – on peut réduire considérablement la sensation d’inconfort. Je sais que ce n’est pas magique ; chaque corps est unique, chaque cycle différent. Mais ce que je vous invite à faire, c’est d’essayer, sur une ou deux semaines, de glisser dans votre routine un ou deux des conseils évoqués ici. Peut-être serez-vous surpris·e du résultat.
Alors, la prochaine fois que les « premiers signes » du cycle se font sentir, faites-vous ce cadeau de l’attention. Et si vous avez des astuces personnelles ou des questions, laissez un commentaire ou partagez avec la communauté ! Plus nous échangeons, plus nous avançons.
FAQ – Questions fréquentes sur le confort menstruel
Pourquoi est-il si important de changer sa protection hygiénique toutes les 4 heures ?
C’est avant tout une question de santé intime : changer régulièrement évite la prolifération de bactéries, les risques d’irritations et d’infections. Même en cas de flux léger, gardez ce rythme – votre corps vous remerciera !
Quels exercices sont les plus adaptés pendant les règles ?
Privilégiez la douceur : la marche, le yoga et les mouvements d’étirement soulagent le bas-ventre et détendent le corps. Si le cœur n’y est pas, n’insistez pas – écouter son corps reste la priorité absolue.
Que faire si la fatigue est intense durant les règles ?
C’est tout à fait naturel, surtout lors des premiers jours du cycle. Accordez-vous plus de repos, privilégiez les aliments riches en fer et hydratez-vous copieusement. Une courte sieste ou des micro-pauses apportent un vrai regain d’énergie.
Est-il utile de suivre un régime alimentaire particulier chaque mois ?
Pas besoin de régime strict, mais adapter son alimentation (moins de sel, plus de fibres et d’oméga-3) peut grandement améliorer le bien-être. Faites aussi la part belle aux fruits, légumes frais et goûtez les tisanes apaisantes.
Existe-t-il des solutions naturelles pour soulager les douleurs menstruelles ?
Oui ! La bouillotte chaude, les tisanes à la camomille ou au gingembre, des exercices de respiration profonde, ou des massages doux du bas-ventre offrent souvent une aide précieuse. N’hésitez pas à en discuter avec votre médecin ou un·e professionnel·le de santé pour adapter ces pratiques à votre situation.









































































































































































































































































































































